Coteaux du Loir
Les Coteaux du Loir étant répartis sur une zone beaucoup plus vaste, de la Vallée du Loir, ils laissent donc entrevoir une belle diversité de terroirs et d’expositions. La présence de parties boisées intéressantes pour la biodiversité et de vallées adjacentes créant un micro-climat.
La forêt de Bercé forme une sorte d’écran aux pluies, aux orages qui viennent de l’ouest et offre au vignoble des conditions un peu plus sèches.
La Vallée du Loir est une vallée alluvionnaire aux coteaux calcaires. Les alluvions se sont déposées par couches successives, au fur et à mesure de l’encaissement de la rivière (dans le temps) , induisant des terrasses qui sont d’autant plus anciennes qu’elles sont hautes. Dans ces sols beaucoup de matériaux siliceux. Un exemple à Marçon,de ce type de terroir, le lieux dit « les Sablons » qui porte bien son nom.
Le Loir qui s’écoule d’est en ouest et ses affluents ont entaillé la formation du crétacé supérieur -cénomanien, turonien et sénonien. Ces couches géologiques affleurent des deux côtés de la vallée et forment les coteaux calcaires. Ces calcaires ont été exploités et induisent ces ambiances bâties tout à fait particulières: les caves troglodytes exploitées pour la viticulture en témoignent.
Les parcelles précisément délimitées pour la production des raisins, sont essentiellement installées sur les pentes des coteaux et rebords de plateau, présentent des sols caillouteux et sains issus du tuffeau du Turonien et des argiles à silex du Sénonien.
Quelques parcelles présentent des sols issus des formations détritiques de l’Éocène ou intégrant des éléments issus de terrasses alluviales du Loir.
Nous avons pour les Coteaux du Loir également de belles pentes majoritairement exposées sud est, sud ouest dont l’inclinaison des pentes peut être forte : Les vallées adjacentes, creusées par le Loir, sur Chahaignes jouissent d’une exposition plein sud : le Présidial ou Bénéhard. Nous avons même quelques parcelles exposées au nord-ouest protégées par des bois et dont la pente compensent l’orientation « plus froide » et donc plus tardive: peut être un véritable atout vis à vis du réchauffement climatique?